Le jeudi 19 mai 2022
93 KM – 15 KM/H – 6H11 de vélo – D+ = 2013 m
Départ vers 8H30 après avoir discuté avec un cyclo de Saint Jean de Maurienne qui termine une randonnée en cyclo-camping de 10 jours. Comme moi, il n'a pas été très emballé par la ViaRhona...
Jusqu'à Chambéry j'emprunte une belle voie verte très fréquentée par des cyclistes de toute sorte – couraillons, vélotafeurs et vélotafeuses, cyclotouristes en tout genre. A Chambéry, plus aucune indication pour aider le cycliste de passage à s'orienter. Une automobiliste me met sur le « droit chemin » et me voici sur le Boulevard de Lyon que j'avais repéré sur ma feuille de route. Ouf ! J'y suis presque...
Par acquis de conscience, je demande confirmation à un cyclard qui m'indique que j'emprunte le boulevard dans le mauvais sens si je veux aller en Chartreuse.
Il se propose de me guider jusqu'au pied du col du Granier. Un grand merci à lui. Où serais-je à cette heure sans son aide ?Belle montée vers la Chartreuse. Elle est longue d'une quinzaine kilomètres aux pourcentages modérés et souvent à l'ombre. Et me voilà à déguster une bière au Chalet du Granier ! Il est à peine 11H00. La pause dure plus longtemps que prévu, même pas grave, j'ai tout mon temps aujourd'hui.La descente vers Saint Pierre d'Entremont est très roulante.Mais dans ce village, je rencontre un petit problème. « ROUTE BARREE à 6KM » ! La route que je souhaite emprunter est en travaux.
Ces travaux devant s'achever le lendemain 20 mai, je décide de passer outre et de tenter ma chance malgré tout. Hélas au bout de 2 kilomètres, deux cyclos belges venant dans l'autre sens m'indiquent que la route est VRAIMENT impraticable : on ne passe pas.
Pour ma part, les conditions sont estivales mais mon moral en a pris un petit coup mais quand faut y aller, faut y aller...
Heureusement un cyclo de Voiron me rejoint au début de l'ascension et nous grimpons de concert durant quelques kilomètres. Il a terminé quelques jours auparavant un périple vers la Bretagne, une remorque attelée à son vélo. Nous avons des choses à nous dire et le temps passe plus vite même si la vitesse est modérée.
Nous papotons donc comme deux vieux copains et le sommet du Cucheron approchant il file dans la descente pendant que j'enfile une petite laine.
Car pour arriver au terme de cette étape à Vourey, ça descend, ça descend beaucoup !En milieu d'après-midi, je retrouve Mado et Michel, mes deux amis cyclos que je n'ai pas revu depuis la concentration Pâques en Provence de 2017.
Au programme : lessive, nettoyage du vélo mais surtout plaisir de se retrouver autour d'un bon repas pour discuter... vélo, bien sûr !
Leur fils David possède autant de vélos que moi, ça en donne des sujets de discussion. Et ce soir je dors dans un bon lit...
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