Mardi 17 mai 2022
Bonne grosse nuit de sommeil ! J'ai le temps ce matin, il fait très beau et je dois attendre 8H30 pour payer ma nuit à la gérante du camping. En attendant, je discute avec mon voisin, un vieux camping-cariste qui est parti sur les routes de France pour deux mois afin de découvrir la ligne de front de la guerre 14-18. Je ne suis pas seul à avoir des idées... originales.
Je suis malgré tout en avance à l'accueil du camping et en profite pour m'offrir un café et bavarder avec le sympathique propriétaire du camion-snack.
A 8H45, après avoir payé ma dette, je pars à la découverte du cirque et de la cascade de Baume les Messieurs.
L'endroit, magnifique, valait le détour surtout en ce début de matinée où je suis seul sur le site.
Pour sortir de ce cul-de-sac, il me faut gravir une belle côte qui me conduit à Crançot d'où je peux filer vers mon Jalon N° 9 passant près d'une voie verte qui semble sympathique mais que je n'emprunterai pas.
MERONA
CMP39 du JURA
7 habitants – 2,97 KM2
Maire : Bernard de MERONA
Population maxi : 75 habitants en 1793
Altitude maxi : 702 mètres
Mérona se mérite ! Il faut gravir une côte de plus de 2 kilomètres pour accéder à ce village bien calme. Enfin pas tant que cela car durant ma pause ici, je vois 5 cyclos traverser le village. Plus que durant toute la journée d'hier !
A part ça, rien de particulier. Presque personne en vue. Un château caché dans un parc « Propriété privée". Je ne trouve pas l'église, et pour cause un monsieur qui promène son chien m'indique qu'il n'y en a pas.En quittant le village, je m'arrête et me retourne pour apercevoir le château de Mérona entre les arbres...
Je me dirige maintenant vers le barrage de Vouglans et la vallée de l'Ain mais il commence à « faire faim »...Le hasard faisant bien les choses, en traversant le village de Cernon, j'aperçois un restaurant.
« Le Galoubet » propose ce jour-là un menu unique et c'est délicieux ! Il me faut aussi me réhydrater et j'avale donc deux demis et une carafe d'eau bien fraîche.Et voilà qu'arrivent les cyclos belges avec qui j'ai échangé quelques mots quelques instants plus tôt. Ils vont vers les Saintes-Maries-de-la-Mer par la Via-Rhona et sont moins chargés que moi car une voiture les accompagne.Pour ma part après avoir bien grimpé ce matin, je descends rapidement vers les gorges de l'Ain, c'est splendide et le temps est magnifique : VIVE LE VELO !
Et c'est aujourd'hui que je franchis le cap des premiers 1000 kilomètres de ce voyage.J'arrive vite à Poncin, je passe près du camping et sans hésitation continue mon étape vers Hauteville-Lompdes. Le nom ne laisse aucun doute sur ce qui m'attend : HAUTEville, ça doit grimper par là-bas !
Je téléphone quand même au camping des 12 cols pour m'assurer qu'il est bien ouvert et me voilà quittant la vallée de l'Ain. Une erreur d'itinéraire me fait monter 1km de côte inutile : demi-tour pour me remettre sur la bonne route.Et me voilà parti vers le col de la Berche, l'un des 12 cols donnant son nom au camping d'Hauteville. La montée est rude sous le soleil et la circulation automobile assez intense en ces heures de sortie du travail. Le revêtement est rugueux et la chaleur me fait souffrir un peu. J'envierais presque le vélo ultra-léger de la jeune cyclotte qui me double en m'encourageant gentiment et disparaît rapidement à ma vue. Ensuite, heureusementb ça descend tranquillement, j'arrive sur le plateau d'Hauteville au cœur du Bugey.Après avoir fait quelques courses, me voici au joli camping des 12 cols. Camping siglé « ACCUEIL VELO », tout beau, tout neuf, tenu par une jeune femme très accueillante.
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