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Mon TOUR de la FRANCE 2022 - ETAPE 4

 

Le samedi 14 mai 2022


SAINT QUIRIN (57) - CORNIMONT (88)

127 KM – 16,1 KM/H – 7h48 de vélo - Dénivelée + = 1997m

Départ de Saint Quirin au petit matin

J'ai parcouru aujourd'hui ma première étape de montagne : ce ne sera pas la dernière...

Après une nuit fraîche (très fraîche !), je me lève à 6H00. Les cloches de l'église sonnent à toute volée – c'est-y une heure pour cela ? A 7H45, je prends la route après un bon petit déj' et un rangement assez rapide du matériel, curieusement la toile de tente est sèche.

Pour commencer, je m'offre la belle côte que j'ai descendue hier pour arriver à Saint Quirin. Comme je connaissais, j'ai mis le développement approprié mais ça fait quand même un bon échauffement...

Rapidement je me trouve sur la route du Donon, longue montée en pente douce au début de laquelle je rejoins mon JALON 4, la deuxième Commune la moins peuplée de département de la Moselle :

TURQUESTEIN - BLANCRUPT 

14 habitants – 30,04 KM2

Maire : Michel ANDRE

Population maxi : 151 habitants en 1861

Altitude maxi : 826 mètres

Peu après 8H00, je traverse des hameaux avec l'indication «Commune de Turquestein-Blancrupt». Je me dis que je suis encore bon pour un «village fantôme». 

Mais non, au neuvième kilomètre, j'arrive au panneau «TURQUESTEIN». 

Je passe même devant la mairie, la toute petite mairie... Je ne trouve pas l'église, il faut dire que je ne la cherche pas beaucoup.

Tout semble calme, apaisé, ici.

Il parait qu'il y a aussi une petite chapelle que je ne vois pas depuis la route sur laquelle je roule.

Je commence vraiment ici l'ascension vers le col du Donon. 

Je traverse encore un écart de ma CMP57 qui s'étire tout au long de cette belle route.

Ca y est, je se suis dans le massif vosgien !

Seul sur la route, à l'ombre et à température idéale pour cycler : il est parfait le premier col de ce Tour de la France !

La descente est plus problématique car je croise de nombreuses voitures - c'est samedi, les automobilistes ont fait la grasse matinée mais ça y est, ils sont bien réveillés ! En plus mon vélo «guidonne» un peu, il me faut être prudent et malgré la belle route qui descend vers Schirmeck, je dois rester maître de ma monture.

Enfin me voici en Alsace sur l'itinéraire que nous avions emprunté en juillet dernier lors de notre petit tour d'Alsace. Nous avions campé au camping de Rothau où, comme l'an passé, je décide de prendre la belle Véloroute de la vallée de la Bruche, qui est parallèle à l'ancienne Route nationale qui va vers Sâales et la Lorraine.

A Fouday, je fais un petit détour qui doit me mener au Jalon 5 de ce périple, la CMP du département du Bas Rhin :

BLANCHERUPT 

34 habitants – 2,75 KM2

Maire : Sylvie KROUCH

Population maxi : 220 habitants en 1836

Altitude maxi : 730 mètres

Je quitte donc la Vélovoie et ça grimpe ! Arrivé, vers 10H15, à l'embranchement qui indique «BLANCHERUPT – 1,5», je décide que j'en ai assez de monter car la grimpette continue (Quel fainéant ! Mais je sais ce qui m'attend pour la suite de la journée...) et me contente d'une photo du poteau indicateur.

Je m'assois sur le banc installé là rien que pour moi, je quitte une partie des vêtements que je porte depuis mon départ à la fraîche, je mange un petit morceau, j'étale sur mon visage un peu de crème solaire car ça commence à cogner et je reviens vers la Vélovoie, et maintenant ça descend !

Après Fouday la Vélovoie suit la Nationale. Constatant que le trafic est faible, je décide de prendre cette belle route ce qui me permettra de gagner quelques kilomètres et d'éviter quelques coups-de-cul abrupts (Très paresseux, aujourd'hui le cycliste ?).

A Sâales, je m'arrête peu avant midi à la boulangerie- épicerie où nous nous étions déjà approvisionnés l'an passé. Le jeune vendeur me demande si je veux «un tampon», ou bien c'est un cyclotouriste, ou bien ce site est sur un itinéraire cyclo (une randonnée permanente peut-être?). 

Il m'indique aussi le beau parc arboré en face du magasin où je casse la croûte avec bon appétit.

Juste après je reviens en Lorraine, franchissant pour l'occasion le col de Saales (556m). Je plonge ensuite dans la longue descente sur une route superbe. Pourtant j'ai une certaine appréhension... Mais bien vite, je remarque que mon vélo "guidonne" quand la route est lisse et que je ne ne pédale pas. J'agis en conséquence : je mets la plaque et essaie de rouler sur les parties de la route un peu rugueuse. Et ça marche, je fais donc une descente rapide, plus rapide que celle du Donon en tout cas.

Ensuite, me voilà sur des routes sur lesquelles j'ai roulé l'an passé, par un même temps chaud :

Combrimont – Ban de Laveline – La Croix aux Mines – 

Fraize – Défilé de Straiture – Col de Surceneux (810m) – Xonrupt – Lac de Longemer – 

La Bresse - Cornimont.

Si j'ai été bien tranquille jusqu'à Xonrupt, croisant quelques pelotons de motards fort disciplinés, me voilà revenu à la civilisation automobile vers le lac de Longemer. Dans la longue descente après le col de Faignes, la circulation -des automobiles, des motos et des cyclistes- est importante mais jamais je ne me sens en danger.

Après 18 kilomètres de descente -ce qui fait augmenter un petit peu ma moyenne...- je retrouve avec plaisir Sylvie qui m'a préparé un bon repas et un bon lit !

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