Ce fut une belle journée d'automne : un beau soleil, peu de vent et une température douce. Alors j'ai pris mon vélo de Gilbert (C'est Gilbert qui me l'a offert alors je le nomme ainsi...), un petit casse-croûte, mon appareil photo (ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps) et je suis parti en fin de matinée pour une belle promenade entre les deux Morin.
Voilà quelque temps déjà que je n'avais pas fait une sortie de cyclo-photographe. C'est l'occasion de re-découvrir certains lieux, certains "personnages" que je croise lors de mes sorties habituelles comme ce gros nounours que je salue depuis fort longtemps. L'ai-je déjà présenté dans l'un de mes billets ? Voilà qui est fait !
Dans la première partie de ma randonnée, j'ai donc suivi à plus ou moins longue distance le Grand Morin approchant rapidement les 20 kilomètres autorisés.
Peu avant la distance fatidique, j'ai découvert ce jardin extraordinaire dans le village, si bien fleuri aux beaux jours, de Champguyon.
Si la végétation est en sommeil, le Père Noël est de sortie.
Et avec lui, tout une arche, une arche de Noël donc, que madame Laurent, la propriétaire du lieu, a peint avec un grand talent.
Il est ainsi des endroits merveilleux et simples à la fois, tout près de chez nous, qui nous font oublier les soucis présents quelques instants.
Il y a ici beaucoup de travail et de bon goût, ce qui change de certains décors de Noël bien trop... décorés.
Bien sûr ce jardin a mérité son trophée au concours des maisons fleuries.
Après avoir pris le temps de quelques clichés et d'échanger quelques mots avec les propriétaires, j'ai repris la route pour atteindre la lisière de la forêt du Gault où j'ai avalé un repas sommaire avant de mettre le cap sur la vallée du Petit Morin.
J'avais choisi de rouler sur la belle machine que m'offrit Gilbert, un collègue cyclo, voici quelques années. Si l'an passé il roula peu à cause d'une roue arrière défectueuse, en 2020 il devrait afficher plus de 3000 kilomètres au compteur, même s'il n'a pas de compteur...
L'église de Rieux est toujours aussi jolie sous le soleil de décembre.
Après avoir pique-niqué "rue des druides", au hameau de Dagône, je découvre une "rue des dolmens" quelques kilomètres plus loin : je pourrais me croire en Bretagne.
J'arrive dans la vallée du Petit Morin et il va me falloir songer à rentrer.
Je m'accorde encore quelques détours pour sillonner les petites routes de la belle vallée désertée de tout véhicule à moteur, ou presque.
Une dernière bosse qui serpente à flanc de coteau et je serai rentré, heureux de cette magnifique sortie de vélo.
POST -SCRIPTUM
Empruntant de toutes petites routes, j'ai musardé, essayant de repérer quelques endroits méritant que je m'arrête pour sortir l'appareil photo. Comme toujours, mon regard a été attiré par ces arbres qui jalonnent notre belle campagne.
Un bouquet d'arbres ici...
Une futaie là...
Des troncs rangés au bord de la route autre part.
Un noyer dans une descente (auquel j'ai appliqué un filtre)...
Un poirier qui a poussé de travers...
Le petit bois "réfrigéré" de Villeneuve la Lionne : il y fait toujours frais, même en période de canicule.
DEBOUT.
SEUL.
UN DESSIN
DANS L'ESPACE
D'UN GRAND PAYS
PLAT EN HIVER.
Agnès Varda, cinéaste - Nous les arbres
"Je me demande si le rapport premier aux arbres n'est pas d'abord esthétique, avant même d'être scientifique. Quand on rencontre un bel arbre, c'est tout simplement extraordinaire."
Francis Hallé, Botaniste - Nous les arbres
Je voudrais pour copain de seuil
Un seul arbre
Qu'il peigne du bout de ses feuilles
Sur le marbre
Le bout du ciel qu'il a touché
Et vers lequel j'ai tant marché
Je voudrais pour copain de seuil
Rien qu'un arbre
Allain Leprest
Encore une jolie promenade sur ton porte-bagages... Pas besoin d'aller loin pour trouver du beau, du très beau, et du poétique !!!
RépondreSupprimerMerci beaucoup !