Le samedi 26 octobre était une belle journée automnale, aussi avions-nous décidé de faire une longue randonnée, à vélo, bien sûr.
Ce n'est pas dans nos habitudes, mais nous avons pris la voiture pour nous rendre à Dormans afin de parcourir la Véloroute de la Marne (V52) qui va de cette petite ville à Condé sur Marne. Un itinéraire que je connais mais qui fut une découverte pour Laurence.
Nous garons la voiture près du collège de Dormans et traversons la Marne pour accéder à la véloroute qui part en direction de l'amont de la rivière. En aval, c'est le département de l'Aisne et si un aménagement est prévu vers Château Thierry (et plus tard Paris ?), pour l'instant, il n'en est qu'à l'état de projet (Un enquête publique a été ouverte en 2017).
J'ai rajouté une sacoche au vélo que j'avais prêté à Pablo la semaine précédente pour pouvoir prendre le casse-croûte.
Nous allons roulé tout au long de cette belle journée sur une piste recouverte d'un enrobé magnifique ! Nous ne croiserons pas de véhicules motorisés durant toute notre randonnée hormis lorsque nous serons obligé de rejoindre la Route départementale 1 à hauteur de Vandières où la véloroute est fermée pour cause de travaux sur l'écluse. Et on se rend compte de la différence, tant au niveau de la circulation routière, assez faible pourtant, que du relief.
Nous nous arrêtons pour notre pique-nique à hauteur de Hautvillers dont nous n'affronterons pas aujourd'hui les rudes pentes.
La rivière est calme et superbe, les vignes ont les couleurs chatoyantes de l'automne. C'est un régal de nous trouver en un tel lieu.
Nous approchons d'Epernay et suivons maintenant le chemin de halage du canal latéral à la Marne. La fréquentation est un peu plus importante : cyclistes (beaucoup de Vélos à Assistance Electrique qui ne sont pas forcément indispensables sur un tel relief mais si cela permet à des personnes de faire du vélo, c'est tant mieux !), coureurs à pied, patineurs à roulettes et simples promeneurs, avec ou sans chien. Mais pas de trottinettes électriques...
Les villages sont beaux sous ce soleil.
Les couleurs nous obligent à nous arrêter pour contempler le paysage...
Nous roulons entre canal et rivière.
Parfois, seule la véloroute sépare les deux cours d'eau.
Après 45 kilomètres, nous arrivons au bout de notre chemin. Le canal continue quant à lui vers Chalon en Champagne : espérons que la suite de cette véloroute soit bientôt mise en chantier pour continuer le voyage...
A nouveau, plus nous nous approchons d'Epernay et plus il y a de monde en ce milieu d'après-midi. Toutefois, jamais nous ne nous sentons en danger ou victime d'une quelconque agressivité de la part des autres usagers. Chacun semble avoir trouvé sa place, contrairement à ce que les pauvres cyclistes que nous sommes peuvent parfois ressentir sur la route. Il nous manque quand même la sonnette qui nous permettrait de prévenir de notre approche : DRING... DRING... Indispensable.
Les oiseaux sont nombreux et les... pêcheurs aussi.
Tout au long du parcours, de nombreux panneaux donnent des informations sur la faune, la flore, la géographie, l'histoire de la région... A Cumières, quai de la Marne, des sculptures métalliques expliquent le travail de la vigne. Il faudra que je revienne pour y consacrer un reportage complet.
C'est très reposant de remonter puis de descendre ainsi la Marne quand on connaît les pentes toutes proches qui peuvent mettre à rude épreuve les meilleurs cyclistes. Et aussi être le lieu de rudes batailles pour les coureurs du Tour de France.
Les côtes de Hautvillers, Champillon, Mutigny et le Mont Bernon firent beaucoup pour la gloire de Julian Alaphilippe en juillet dernier. J'avais consacré mon 200 du mois de juillet à ces raidards : il va falloir que je re-publie ici le récit de mes "exploits"...
Mais aujourd'hui, nous roulons au bord de l'eau et la dénivelée de notre randonnée doit avoisiner le ZERO !
De retour à Dormans en fin d'après-midi, nos compteurs affichent quelques kilomètres en dessous de 100. Comme nous aimons les comptes ronds, nous rajoutons une petite boucle dans les vignes environnantes, évitant quand même les trop forts pourcentages. C'est pas mal, 100 BORNES en octobre et ce fut une belle balade de cyclo-TOURISTES !
En septembre 2017, j'avais consacré un billet (sur mon ancien blog à mon 200 du mois de septembre sur les routes d'un Paris-Epernay) durant lequel j'avais découvert cette V52 :
En septembre 2017, j'avais consacré un billet (sur mon ancien blog à mon 200 du mois de septembre sur les routes d'un Paris-Epernay) durant lequel j'avais découvert cette V52 :
Merci pour cette jolie promenade automnale.
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